La Première dame et non moins présidente de l'Association Fitia a renouvelé hier, en marge d’une remise de certificat à son encontre, son engagement dans la revitalisation de la vaccination de routine. A cette occasion, elle a annoncé sa volonté d’immuniser 90 % des enfants malagasy contre les épidémies. « Je m’engage à rassembler tous les efforts nécessaires en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé(OMS) et le ministère de la Santé publique (MSP) pour atteindre l’objectif de 90 % de couverture vaccinale, en focalisant les actions sur la revitalisation de la vaccination de routine. Je prêterai ma voix pour inciter les mamans à faire vacciner leurs enfants. Il nous est dès lors impératif de rappeler l’importance de cette pratique. Plus nous sommes nombreux à nous faire vacciner, plus nous évitons à ceux que nous aimons, à ceux avec qui nous vivons et travaillons, et à l’ensemble de la population de notre pays et des pays dans lesquels nous voyageons, de tomber malade et de contaminer les entourages », souligne Mialy Rajoelina.
Actuellement, l’OMS et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) ont établi un taux de couverture vaccinale de 52 % à Madagascar. Il s’agit du taux le plus bas faible au niveau du continent africain. La Grande île enregistre, par ailleurs, un taux de mortalité maternelle très élevé avec 428 pour 100 000 naissances vivantes et un taux de mortalité néo-natale de 21 pour 1 000 naissances vivantes. « Il faut trouver des moyens pour lutter contre la mortalité néo-natale et le premier moyen demeure la vaccination. C’est le meilleur programme en termes de coût et d’efficacité. La Première dame a pris ce volet avec beaucoup d’engagement et de détermination. Elle a mis en place un centre de vaccination au niveau des centres hospitaliers mère-enfant qui n’en possèdent pas encore », a déclaré le Dr Charlotte Ndiaye, représentante de l'OMS à Madagascar. Dans ses propos, elle est confiante que Mialy Rajoelina va utiliser sa voix et plaidoyer pour que les mères malagasy emmènent leurs enfants pour se faire vacciner. « Nous pouvons remonter la couverture de vaccination et atteindre les normes internationales qui sont de 90 % au niveau national et de 80 % dans les Districts », avance-t-elle.
Mialy Rajoelina a ajouté que la vaccination permet de circonscrire des épidémies comme cela a été le cas pour la rougeole en 2019. La lutte contre les maladies infectieuses est un défi majeur de santé publique. La vaccination reste l’une des armes les plus efficaces pour combattre ces maladies et préserver la santé de la population.
K.R.